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Le concours d’écriture, un moyen d’expression sur le travail forestier

Dans le cadre du Festi-Livre Desjardins des Bergeronnes, la Coopérative forestière La Nord-Côtière et l’Association forestière Côte-Nord organisaient un concours d’écriture sur le thème de la fierté de travailler en forêt. Ce concours s’adressant au grand public permettait au gagnant de remporter la bourse La Nord-Côtière, d’une valeur de 500 $.

Les participants devaient écrire un texte d’environ 250 mots sur le thème « La forêt, fier d’y travailler ! » ou « La forêt, hâte d’y retourner ! ». Quinze textes de qualité ont été reçus, par lesquels les auteurs participants ont su exprimer leur lien au milieu forestier. Les organisateurs remercient chacun et chacune d’entre eux pour avoir partagé ainsi leur expérience de vie. La lecture de leurs textes a fait le bonheur des membres du comité de sélection. Mentionnons d’ailleurs la contribution de l’auteur nord-côtier Gilles Ruel à titre de membre de ce comité.

L’évaluation des textes s’est basée sur le respect du thème et la qualité de la langue française. Le texte choisi est celui de M. Jérémy Fortin, résidant de Port-Cartier, qui se mérite la bourse La Nord-Côtière. Nous reproduisons ici son texte :


La forêt, hâte d’y retourner !

Par Jérémy Fortin


Les portes de la forêt sont grandes ouvertes. Chaque espace entre deux épinettes, chaque sentier et chaque rivière constituent des ouvertures susceptibles de transformer la vie de qui veut bien se prêter au jeu. Au premier pas dans cet univers, l’humain ressent la quiétude l’envahir. Ce sentiment laisse rapidement sa place à la surprise provoquée par l’envol d’une perdrix ou par la découverte d’une « grosse blanche ». Après avoir marché quelques instants, le promeneur saisit l’ampleur de ce que la forêt a à offrir : les troncs s’empilent et forment le mur d’une maison, les champignons viennent orner un souper de chasse et les bleuets font le bonheur des grand-mères. Dans mon cas, l’appel de la nature était trop fort pour ne pas y répondre. Tout comme on apprend à lire un livre, le travailleur forestier apprend à lire la forêt. Les étendues sauvages hostiles aux yeux des citadins me paraissent maintenant comme des territoires regorgeant de richesses. Les buttes se transforment en veines de gravier, les arbres en Picea mariana et les lacs en milieux à protéger. La fierté de travailler en forêt m’envahit d’autant plus que je découvre la passion commune de tous les travailleurs qui participent à sa gestion. Il arrive tout de même que la neige ait raison d’eux et les force à battre en retraite, le temps de soigner les maux de leurs gagne-pains. Cette nouvelle saison, c’est l’occasion de reconnecter avec le milieu qui nous entoure, car nous sommes les habitants de la forêt.



Félicitations !

Marie-Eve Gélinas


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