Aménager pour l’avenir
Le 2 novembre avait lieu une visite terrain pour des forestiers du ministère des Ressources naturelles et des Forêts. Organisée par l’ingénieur forestier Jacques Duval, le thème de la visite était : L’avenir des investissements sylvicoles dans un contexte de perturbations naturelles qui semble devenir la norme. Quand on parle d’investissements sylvicoles, on parle des plantations. Donc comment envisager les plantations dans le futur avec les changements climatiques ? Comment aménager la forêt pour améliorer sa résilience aux feux de forêt, aux épidémies d’insectes et de maladies, au chablis, au verglas, à la sécheresse, …
Les ingénieurs et technologues forestiers présents étaient autant des gens d’expérience que des jeunes recrues au sein du ministère dans la région. M. Jacques Duval, lui-même retraité du ministère des Forêts, désirait transmettre à la relève sa compréhension des défis qui les attendent dans leur carrière. Les participants ont échangé sur les problématiques, ont partagé leurs interrogations, leurs réflexions et des pistes de solutions pour l’avenir.
J’ai eu le privilège de pouvoir les accompagner dans des sites divers : mortalité par la tordeuse des bourgeons de l’épinette, verger à graines, plantation de mélèze laricin, d’épinette noire, d’épinette blanche, de pin gris, plantation mixte (plusieurs espèces d’arbres), pessière naturelle de 200 ans, secteurs protégés de l’épidémie de tordeuse par les arrosages d’insecticide biologique, peuplement forestier sur sol mince.
Les discussions de ces spécialistes de la forêt ont suscité parfois plus de questions que de réponses, mais selon l’un d’eux « C’est comme ça qu'on devient bon ! ».
Marie-Eve Gélinas
Visite terrain dans le secteur Outardes au nord de Baie-Comeau, camp forestier Gaston-Ouellet
Il s’agit d’une activité spéciale et insoupçonnée qui se déroulait en octobre au verger à graines de Ragueneau.
Planifier les travaux sylvicoles non commerciaux, une étape complexe
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